Le développement durable comme ligne de conduite
La question de la transition écologique est l’affaire de tous mais elle doit être impulsée au plus près des territoires. Cette question ne peut pas être uniquement résolue au niveau international ou au niveau national. Nous devons adopter la posture du « colibri », en apportant nous aussi la goutte d’eau pour éteindre l’incendie.
Nous avons déjà pris en compte cette question mais nous amplifierons notre action.
Notre Agenda 21 (Plan d’action environnemental) élaboré dès 2008 et actualisé en 2017 doit intégrer nos nouveaux engagements par l’appel des projets citoyens. L’obtention du label « Territoires engagés pour la Nature » délivré par l’Agence Régionale de la Biodiversité doit nous encourager à poursuivre notre action en faveur de l’environnement.
Le retour de la plaine maraîchère à sa vocation initiale, entrepris depuis plusieurs années, sera accéléré. Les partenariats avec le Conseil Départemental, le Marché d’Intérêt National et la Chambre d’Agriculture nous permettront d’accueillir une quinzaine de jeunes maraîchers l’horizon 2030. Afin de sanctuariser ce territoire vocation maraîchère, nous créerons une Zone d’Agriculture Protégée (ZAP).
Cette implantation favorise les circuits courts et l’agriculture biologique en résonance avec nos objectifs de développement durable. Nous proposerons aux commerçants et aux restaurateurs de recycler leurs déchets alimentaires, en offrant aux maraîchers la possibilité d’utiliser ces composts naturels.
Nous nous engageons à accompagner la réduction de la production de déchets en nous inscrivant dans la démarche métropolitaine ville zéro déchet » et la lutte contre le gaspillage alimentaire, déjà bien avancée dans les cantines municipales, sera généralisée et amplifiée.
L’organisation du nettoyage des berges de la Garonne sera pérennisée et sa fréquence augmentée.
En matière d’économie d’énergie, nous poursuivrons avec le syndicat d’électricité le remplacement des lampadaires pour les équiper de LED et introduire une variation d’intensité selon les heures dans la nuit.
Le principe de retour de la nature en ville doit devenir une réalité. Le rideau végétal le long de la voie rapide, la construction d’îlots de fraîcheur sur les espaces minéralisés comme la Place des Arts, sont déjà engagés et nous les poursuivrons, toujours en relation avec les Blagnacaises et les Blagnacais. Chaque quartier de Blagnac a son parc : les Ramiers pour le centre historique, les bords du Touch pour le Sud, le parc du Ritouret en prise avec Odyssud, le parc du Grand Noble ouvert sur le quartier du même nom, le parc Montaigne et enfin les cours d’Andromède.
Nous prendrons soin de ces parcs et créerons d’autres espaces plus modestes afin de végétaliser tous les quartiers.
Nous nous engageons à augmenter notre parc arboré, déjà riche de 16.000 arbres, en posant le principe suivant : un arbre abattu, deux arbres plantés. Pour sensibiliser les jeunes générations, nous maintiendrons le principe de la plantation d’arbres par les élèves de maternelle.
A cet égard, sur la suggestion des riverains, nous avons engagé l’étude de végétalisation du cimetière centre. De même nous implanterons des pergolas sur la Place des Arts qui n’ a pas pu être arborée pour cause de parking souterrain et d’accueil du marché de plein vent. Un réseau de verdure sera par ailleurs constitué pour relier entre eux nos espaces verts et favoriser ainsi une continuité écologique indispensable à la reconquête de la biodiversité au cœur de la ville.
Pour encourager l’usage des véhicules électriques nous élaborerons un schéma d’implantation des bornes de rechargement et nous poursuivrons le renouvellement du parc de véhicules municipaux par des voitures et des vélos électriques.
En matière de mobilité, nous encouragerons les modes doux, notamment l’usage du vélo en sécurisant les pistes cyclables existantes et en développant avec Toulouse Métropole le plan vélo. De nouveaux garages à vélos abrités et sécurisés seront implantés sur notre commune.
Nous avons imposé aux promoteurs du quartier Andromède le respect de la norme haute qualité environnementale. En nous assurant de son application, nous généraliserons cette obligation pour toutes les constructions nouvelles.
L’entretien des parcs, véritables poumons verts de la ville, sera poursuivi et nous mettrons en place des dispositifs interdisant le passage des engins à moteur. Comme nous l’avons fait dans le cadre du remplacement des serres municipales par les jardins de Catalogne, c’est avec les riverains de ces parcs que nous travaillerons à leur évolution.
Les réseaux d’eau et d’assainissement, vieux d’une cinquantaine d’années pour beaucoup d’entre eux, ont fait l’objet d’une mise aux normes environnementales. Les travaux sur les réseaux ont été mis à profit pour réaménager les rues structurantes de la ville, mais aussi celles des quartiers : la rue de Bûches, le chemin Barrieu, la rue du 11 Novembre, le chemin des Sœurs, le chemin d’Aussonne et Layrac pour ne citer que ceux qui ont été rénovés.
Nous nous engageons sur le prochain mandat, à réhabiliter les places et placettes qui ont subi les outrages du temps et qui doivent être restaurées. Comme nous l’avons fait au cours des deux dernières années, ce travail donnera lieu à une concertation avec les riverains pour définir le sens de circulation, l’emplacement des places de stationnement, les dispositifs visant à réduire la vitesse, l’emplacement des bancs publics.